Les plans au cinéma

Un plan au cinéma est une prise de vues entre le déclenchement de la caméra jusqu’à son arrêt. Il y a différents plans possibles en fonction des attentes et des besoins du réalisateur.

Pour en savoir + :

Echelle des plans au cinéma

Le travelling

Le travelling est le déplacement de la caméra au cours d’une prise, dans un ou plusieurs sens.

Exemple de film : Le travelling arrière du début d’Orange mécanique de Stanley Kubrick, 1971.



Le champ-contrechamp

Le champ-contrechamp est une suite de deux plans, le premier sur un sujet ou un objet et le deuxième est obtenu en tournant la caméra à environ 180° en restant sur le même axe (par exemple une discussion entre deux personnages).

Exemple de film : la scène finale de Blade Runner de Ridley Scott, 1982.



Le quatrième mur

Le quatrième mur est le mur imaginaire qui sépare un public de l’œuvre qu’il regarde. Le personnage du film s’adresse directement au spectateur.

Exemple de film : Bronson de Nicolas Winding Refn, 2008.



Le hors-champ

Le hors-champ est la partie suggérée du film, ce que l’on ne voit pas à l’image.

Exemple de film : Predator de John McTiernan, 1987



Le découpage technique

Une fois le scénario terminé, le découpage technique liste chaque plan qui va être filmé, en détaillant ses aspects techniques (le type de cadrage, le mouvement de la caméra, etc.).

Exemple de film : Scott Pilgrim de Edgar Wright, 2010.



Le plan séquence

Le plan séquence est un plan long en mouvement et sans coupure, où se déroulent plusieurs actions.

Exemple de film : La scène d’ouverture du film La Soif du mal de Orson Welles, 1958.



Le grand angle

Le grand angle est un objectif de caméra qui permet de faire un plan large, ce qui a pour effet de déformer les perspectives (filmer dans les espaces exigus par exemple).

Exemple de film : Cowboy Bebop : The movie de Shinichirô Watanabe, 2001.




Source : livre de François Theurel.

Edition Tana. T'as vu le plan ? 100 plans cultes (ou pas) et ce qu'ils nous apprennent sur le cinéma.