Napoléon (1769 – 1821)
Napoleone di Buonaparte
Napoleone di Buonaparte est né à Ajaccio en 1769. Il est le fils de Carlo Maria Buonaparte (avocat au conseil supérieur de Corse) et de Maria Letizia Ramolino. Le 15 mai 1768 est signé le traité de Versailles entre le Royaume de France et la république de Gênes. Ce traité place la Corse sous l’administration française. Par la suite, Bonaparte arrive en France à l’âge de 9 ans grâce à un ami de la famille (le comte Marbeuf, gouverneur de la Corse). Il reste cinq années (1779 – 1784) à l’académie militaire de Brienne. Puis en 1784, Bonaparte est admis à l’âge de 15 ans à l’Ecole militaire de Paris après avoir réussi les examens. Il obtient son diplôme en un an au lieu de deux et est nommé second lieutenant de l’artillerie générale.
Général durant la révolution
Bonaparte s’engage aux côtés des jacobins et en 1793, il s’illustre dans la reprise de Toulon face aux britanniques et il est promu général de Brigade. A l’âge de 25 ans, Bonaparte se marie avec Joséphine de Beauharnais le 9 mars 1796. La campagne d’Italie (1796 – 1797) est la première grande campagne de Bonaparte.
La campagne d’Egypte (1798 – 1799)
La campagne d’Egypte est une expédition militaire en Orient dans le cadre de la lutte contre l’Angleterre. C’est sous le directoire qu’est décidée l’expédition d’Egypte. Bonaparte s’embarque à la fin du printemps 1798 pour l’Egypte avec 50 000 hommes et 800 chevaux. Parmi ces hommes se trouvent 160 savants, ingénieurs et artistes. Ils seront chargés d’étudier l’Egypte. La campagne d’Egypte va donner naissance à une nouvelle discipline : l’égyptologie. Ainsi, Bonaparte prend le contrôle du pays à la bataille des Pyramides. Il sera le libérateur du joug mamelouk.
La campagne de Russie
A l’été 1812, Napoléon décide d’attaquer la Russie. Il emmène avec lui plus de 600 000 hommes (une coalition de vingt nations). Lorsqu’il arrive à Moscou en septembre, la ville est déserte et aucune armée s’oppose à lui. Napoléon se retrouve confronté à un incendie volontaire de la ville, ordonné par le gouverneur de Moscou. Napoléon donne alors le signal de la retraite, mais l’hiver est proche. Seuls quelques dizaines de milliers de soldats franchissent la Bérézina. La Grande Armée est détruite.