Jean-Pierre Melville

Qui est Jean-Pierre Melville ?

Né en 1917 à Paris, de son vrai nom Grumbach, et mort dans la même ville en 1973. Melville est un réalisateur et un scénariste français. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint la France libre à Londres en 1943 et c’est durant cette période qu’il prend le pseudonyme de « Melville », en hommage à l’auteur de Moby Dick, Herman Melville. Jean-Pierre Melville est fasciné par le cinéma américain, il arborait un chapeau de cow-boy (un chapeau Stetson) et des lunettes noires et dans plusieurs de ses films, il utilise des voitures américaines. C’est également un réalisateur qui a influencé de nombreux metteurs en scène d’aujourd’hui comme Jim Jarmusch, Quentin Tarantino, les frères Coen, John Woo. Melville se spécialisera, pour ses dernières réalisations, dans le film policier, le film noir, Le Samouraï (1967), Le cercle rouge (1970), Un flic (1972). Jean-Pierre Melville réalise son premier film en 1947, Le Silence de la mer, d’après le roman de Vercors. Il réalise 13 longs-métrages et un court.

Le style Jean-Pierre Melville

Jean-Pierre Melville puise ses inspirations dans le film noir américain et dans le film de samouraï japonais. Il est très largement influencé par de nombreux réalisateurs américains de son époque. Foncièrement indépendant, Melville finançait lui-même ses films et était souvent sur la corde raide sur le plan financier. Ainsi, Melville crée ses propres studios en 1955 au coeur de Paris (rue Jenner dans le 13e arrondissement, les studios seront détruits dans un incendie lors du tournage du Samouraï). Il possédait également sa propre salle de projection.


La réputation de Jean-Pierre Melville

Jean-Pierre Melville tourne avec les grands noms du cinéma du moment, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Bourvil, Yves Montand. Sur les tournages de ses films, il était autoritaire et il aimait créer un climat de tension sur le plateau. Cette façon de faire permettait à Melville d’obtenir beaucoup plus de ses acteurs, plutôt que de copiner avec eux. Mais son comportement exécrable ne plaisait pas à certain acteur. Durant le tournage du film L’Aîné des Ferchaux (1963), Jean-Paul Belmondo prit la défense de Charles Vanel, car celui-ci était souvent mal traité par Jean-Pierre Melville.

Jean-Pierre Melville - Le samouraï


Léon Morin prêtre (1961)


Le doulos (1962)


Le Samouraï (1967)


L’Armée des ombres (1969)


Le Cercle rouge (1970)