L’Étrange Noël de monsieur Jack (The Nightmare Before Christmas)

Film d’animation de Henry Selick avec Chris Sarandon, Catherine O'Hara et William Hickey (version originale).

Scénario de Tim Burton, Caroline Thompson et Michael McDowell.

États-Unis, 1993, 1h16

L'histoire

Les étranges habitants d'Halloween-Ville, au premier rang desquels le roi des citrouilles, Jack Skellington, célèbrent, avec toujours beaucoup d'entrain, la fête éponyme de leur cité. Pourtant, après les cérémonies, Jack, las, s'isole et part se promener. Au détour d'un chemin, il tombe sur Noël-Ville, ses couleurs chatoyantes, ses millions de jouets et sa population chaleureuse. Fasciné, il n'a plus, dés lors, qu'une seule obsession : s'approprier Noël et ses fastes...

La bande-annonce de L’Étrange Noël de monsieur Jack

Qui est le réalisateur de ce film ?

C’est Henry Selick le réalisateur de ce film. Henry Selick est un scénariste, réalisateur et producteur américain né en 1952. C’est un spécialise de l’animation image par image. Il a réalisé Coraline et James et la Pêche géante.

L’origine du film

La genèse du film remonte à la période où Tim Burton travaillait chez Disney. Il avait écrit une parodie du poème de Clement Clark Moore (The Night Before Christmas). Tim Burton réalise également des croquis pour l’illustrer et pense à en faire un long-métrage. Mais le projet sera abandonné, la Direction de Disney de l’époque n’est pas prête pour une œuvre aussi subversive. Finalement, Tim Burton quittera Disney et poursuivra une carrière en solo. Dix ans plus tard, Tim Burton reprend le projet à son compte et Disney accepte de le financer (grâce notamment à un changement de Direction). Tim Burton ne va pas réaliser le film, il demandera à Henry Selick de le faire. Burton prendra le rôle de producteur et celui de designer les personnages.

La musique du film

Le goût de Tim Burton pour un grotesque fait d’un alliage de merveilleux et d’épouvante a inspiré à Danny Elfman l’une de ses plus brillantes partitions. Une qualité intemporelle, délibérément insituable, émane de cette musique où percent de nombreuses influences : celles du jazz et du blues, de Wagner, ou de grands noms de la musique de film tels que Bernard Herrmann, Erich Korngold ou Max Steiner. Rompu à l’évocation des images et des atmosphères, Elfman a recours à un certain « médiévalisme » pour façonner, dès la marche d’ouverture, l’espace effrayant de la ville. Rassurants carillons de Noël, citation de l’apocalyptique Dies Irae et ambiance d’un night-club américain des années 1950 se succèdent ensuite en un kaléidoscope aussi séduisant que redoutablement efficace.

Extrait