Exposition Louis de Funès.

Sujet réalisé par Julien Gabriel.

Cette exposition a débuté le 15 juillet 2020 et s’est achevée le 1er août 2021.

A travers les différentes salles, le public peut découvrir le parcours de cet acteur, encore très apprécié de nos jours au regard des audiences télévisuelles réalisées lors de la diffusion de grands « classiques » comme Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Les Aventures De Rabbi Jacob et bien sûr la saga des Gendarmes.

Louis De Funès n’était pourtant pas destiné à une carrière d’acteur car, après avoir quitté l’école à 16 ans, il s’inscrit à l’Ecole Technique de Photographie et de Cinéma (qui deviendra l’ENS Louis Lumière plus tard) et entame ensuite une carrière de pianiste de jazz juste pour pouvoir vivre décemment en pleine Deuxième Guerre Mondiale. Concernant sa filmographie, sa première apparition date de 1946 dans un long-métrage en noir et blanc de Jean Stelli intitulé La Tentation De Barbizon où il jouera le rôle d’un portier.
Etant fan d’humour burlesque à l’image de Charlie Chaplin, Buster Keaton et de Laurel et Hardy, il s’en inspirera pour créer des personnages variés tout au long de sa carrière.

Après avoir triomphé dans La Traversée de Paris en 1956 où il donne la réplique à Jean Gabin et Bourvil, il enchaîne les succès au théâtre avec Oscar et La Grosse Valse avant de devenir le numéro du rire avec Le Gendarme de St Tropez, la série des Fantômas et tous les films cités précédemment qui sont devenus des incontournables encore actuellement.

En raison de cette vie survoltée avec les nombreux tournages où il se donne corps et âme pour rendre crédibles tous les personnages crées, Louis De Funès est victime d’un double infarctus le 21 et le 30 mars 1975, ce qui va interrompre sa carrière brutalement et empêcher le tournage d’un film de Gérard Oury qui ne verra jamais le jour Le Crocodile, où il devait incarner un dictateur au travers d’une fable moderne.

Il revient ensuite au box-office avec L’Aile Ou la Cuisse où il donne la réplique à Coluche puis La Zizanie avec Annie Girardot.

En 1980, il reprend l’Avare de Molière en tant que réalisateur pour la première fois et en inventant un personnage d’Harpagon dans la lignée de la commedia dell’arte.

Un an plus tard, il demande à Jean-Girault d’adapter le roman de René Fallet la Soupe Aux Choux où il incarnera Claude Ratinier, un paysan humaniste et tendre, loin des personnages despotes joués auparavant. Ce film sera un grand succès et la bande originale signée Raymond Lefèvre y contribuera, à mon avis, également.

Le Gendarme Et Les Gendarmettes sera son dernier film alors qu’un ultime épisode du maréchal des logis-chef Cruchot intitulé le Gendarme Et La Revanche Des extraterrestres devait être tourné dans un avenir proche…