Doctor Strange in the Multiverse of Madness

Doctor Strange in the Multiverse of Madness

Doctor Strange in the Multiverse of Madness de Sam Raimi avec Benedict Cumberbatch, Elizabeth Olsen, Xochitl Gomez, Rachel McAdams, Benedict Wong, Chiwetel Ejiofor, Patrick Stewart.

Durée : 2 h 28 min. Date de sortie : 2022.

Note : ★★★☆☆ (3/5)
Résumé

Après les évènements de SpiderMan : No Way Home, la stabilité du continuum espace-temps est altérée et le passage à travers les différentes dimensions est à présent possible. Le Docteur Strange continue ses recherches sur la Pierre du Temps. Cependant, un ami devenu ennemi tente de détruire tous les sorciers de la Terre, ce qui perturbe le plan de Strange… Contexte : Pour se situer, Doctor Strange in the Multiverse of Madness (ou Doctor Strange 2 pour simplifier) est le 28ème film du Marvel Cinematic Universe et il s’agit du 5ème film de la phase IV. Il succède chronologiquement à Spiderman : No Way Home. Avant d’aller voir le film, il est pour moi nécessaire d’avoir vu le 1 er opus Doctor Strange ainsi que Spiderman : No Way Home mais surtout la série WandaVision pour avoir le contexte complet ainsi que tous les détails du scénario.

Critique

Le scénario est assez solide dans son ensemble malgré quelques dispersions. La notion de rêve- passerelle (rêve d’une réalité qui va se produire dans un autre univers) est une bonne idée. Cette notion permet d’introduire le personnage d’America Chavez qui est à notre connaissance la seule personne qui a le pouvoir de créer des portails afin de parcourir les différentes dimensions des univers. Le personnage joué par Xochitl Gomez apporte un aspect profondément humain au film.

De son côté, Doctor Strange doit apprendre tout au long de ses aventures à ne pas avoir la solution immédiatement et donc acquérir plus de sagesse ce que Christine Palmer essaie de lui faire comprendre. Quant à Wanda Maximoff alias Scarlet Witch est une très bonne antagoniste tiraillée entre ses visions et la réalité. Elle est prête à tout et même du pire pour rejoindre ses enfants avec l’aide du livre démoniaque, le DarkHold. Son pouvoir monstrueux est bien mis en avant lors des scènes de combat et Wanda apparaît parfois avec un aspect horrifique digne de l’exorciste. Cependant, on pourra se poser la question de l’introduction du Professeur Xavier au sein des Illuminati (X-Men) qui a peu d’impact et d’intérêt dans l’intrigue.

Le film est réalisé par Sam Raimi connu pour avoir dirigé les films Evil Dead et la 1 ère trilogie Spiderman. Dans Doctor Strange 2, la patte du réalisateur se ressent fortement avec quelques scènes horrifiques, des invocations démoniaques, l’omniprésence des yeux, beaucoup de cris ainsi qu’un combat similaire à celui de Spiderman contre le Docteur Octopus. Cette prise de partie cinématographique donne une âme singulière au film. Ensuite, l’esthétique est plutôt réussie dans l’ensemble, on retrouve les codes visuels du film Doctor Strange de 2016. J’ai trouvé quelques idées originales notamment lorsque Strange voyage avec America Chavez à travers le multivers ou encore lorsque Strange invoque les démons du DarkHold à l’aide de Christine.

Enfin la bande originale de Danny Elfman demeure assez efficace sans être transcendante comme le fut ses musiques dans les films de Tim Burton.

Le pari de l’ouverture du multivers est risqué car on sait que certains personnages pourront passer d’une dimension à une autre. Je pense donc que les émotions et l’attachement des personnages peuvent en pâtir.

Conclusion

Pour conclure, il est dommage de ne pas avoir mentionné au cours du film quelles étaient les entités maléfiques qui ont le contrôle à travers le multivers. Le seul moment où l’on croit avoir des réponses survient lors de la scène post-générique lorsque la sorcière Cléa (joué par Charlize Theron) emmène Doctor Strange dans la « Dimension Noire » afin de lutter contre une nouvelle forme de menace. Cette scène intégrée sans aucune subtilité arrive trop tard dans le film et n’apporte aucune réponse aux attentes du spectateur.

Yazbek Alexandre
🎞️ Bande-annonce du film