Une sélection des meilleurs films de la saga James Bond 007.
Goldfinger est le troisième film de la série des James Bond et avec le meilleur interprète, l’acteur britannique Sean Connery (1930 – 2020).
Goldfinger se différencie des deux précédents films de la saga (James Bond 007 contre Dr No et Bons baisers de Russie). Il est plus incisif, plus nerveux, truffé de nouveautés technologiques et criblé d’humour noir. Guy Hamilton, réalisateur britannique, alors âgé de 42 ans remplace Terence Young (trop cher pour les producteurs) et le film obtient le plus gros budget de la série (3,5 millions de dollars). Le budget est essentiellement investi dans les somptueux décors conçus par Ken Adam au sein des Studios Pinewood et dans les innovations du maître des effets spéciaux John Stears.
Pour Sean Connery, l’année 1964 est une année difficile. Il vient de jouer Macbeth au Canada, tourne dans Woman of Straw (Femme de paille), de Basil Dearden, et dans Marnie d’Alfred Hitchcock. Sean Connery est le premier acteur de la saga. Il tourne au total 6 films officiels (James Bond 007 contre Dr No, Bons baisers de Russie, Goldfinger, Opération Tonnerre, On ne vit que deux fois et Les diamants sont éternels) et un dernier film non officiel (Jamais plus jamais).
James Bond mène une nouvelle mission sur les traces d’un milliardaire interlope, Auric Goldfinger (le célèbre acteur allemand Gert Frobe).
Avec le film Goldfinger, c’est la première fois qu’apparait la célèbre voiture de James Bond, l’Aston Martin DB5. Cette voiture a un équipement spécial qui vient directement du laboratoire de l’ingénieux Q. Elle comporte des vitres blindées pare-balles, plaque minéralogique rotative télécommandée, boudoirs hydrauliques, mitraillettes dissimulées dans les phares, propulseur d’écran de fumée et gicleur d’huile à haute pression, enjoliveurs équipés d’éclateurs de pneus rotatifs, plaque pare-balles télécommandée, radar… James bond utilise toutes ces ressources lors d’une course poursuite nocturne mémorable autour du QG suisse de Goldfinger. Trois exemplaires assurent la tournée promotionnelle mondiale du film dès l’automne 1964.